Liège : un schizophrène s’introduit dans l’appartement d’une femme avec une scie...
Et lui fabrique un placard sur-mesure en moins de deux heures.
DU 15 AU 22 MARS 2025
21/03
10H00
"Je suis schizophrène et voici ce qu'il se
passe dans ma tête",
Anastasia témoigne dans Marie-Claire
21/03
12H00
Boris et Alexandre sur France Info
21/03
14H00
"Mon fils est atteint de schizophrénie",
témoignage d'une maman
21/03
16H00
Radio France - Ni dangereux, ni fous : en finir
avec les idées reçues sur la schizophrénie
21/03
18H00
L’interview de David, au JT de M6
21/03
20H00
Anastasia passe sur Europe 1
Des morceaux d’un compositeur disparu retrouvés au domicile d’un schizophrène...
Musicien passionné, il les interprète régulièrement sur scène.
PUBLIÉ LE 21 mars 2025
Reconstitution de la scène par la haute autorité vraisemblable du conseil sensationnel des affaires ordinaires.
Lors d’une soirée tout à fait banale, Sofia M. a soulevé une affaire qui a secoué plus d’un habitant de Lausanne, en Suisse, et a mis la ville en émoi. Ce soir-là, n’ayant rien de prévu, Sofia est envahie par la crainte de devoir répondre “Rien” à la question : “T’as fait quoi samedi soir ?” Une honte inavouable s’empare d’elle, à tel point que, le cœur battant, elle décide de suivre son ami à l’apéro auquel il se rend.
Sur place, malgré l’ambiance fort sympathique, Sofia a très vite le pressentiment que quelque chose se trame chez cet hôte inconnu, un certain Jules B. Elle ne sait pas que Jules vit avec une schizophrénie.
Soudain, pendant la soirée, en plein milieu d’un inévitable “J’irai où tu iras” entonné par les convives, Jules s’éclipse. De longues minutes passent. Des bruits sourds se font entendre auxquels personne ne prête attention. Intriguée et “pas fan fan de Céline Dion”, Sofia se lance discrètement à sa poursuite. “Dans le couloir, je vois une porte entrouverte. Je me rapproche, je glisse un œil et, là, je vois sur le sol plein de morceaux d’un compositeur connu. Je sursaute.”
Sans le vouloir, Sofia se fait remarquer à cause d’un très discret raclement de gorge. Jules s’approche de la porte et l’ouvre subitement, un instrument à la main. Sofia découvre alors le reste de la chambre et aperçoit d’autres morceaux du même compositeur, éparpillés dans la pièce. “Il y en avait partout. Par terre, sous le lit et empilés sur des étagères. Je n’aurais jamais pensé tomber sur cette scène”, témoigne-t-elle courageusement.
“Je ne savais pas que Jules aimait les morceaux de Jimi Hendrix ! Ni qu’il jouait avec mon pote ! Ni que des gens pouvaient fuir Céline Dion comme moi à ce moment-là.” Face à elle, Jules lui aurait confirmé les faits en la regardant droit dans les yeux.
Le trentenaire, originaire du canton du Jura, s’est installé à Lausanne il y a quelques années. Lui et son groupe de musique ont fait danser les foules. Sa fascination pour Jimi Hendrix, disparu en 1970, ne l’a jamais quitté. Sa femme témoigne : “Ça fait longtemps qu’il cultive un goût pour cet artiste.” Un voisin – qui préfère rester anonyme – affirme entendre très souvent des sons entraînants provenant de chez Jules, ce qui n’a jamais semé la zizanie dans l’immeuble. Il faut dire que Jules répète la plupart du temps en studio avec son groupe. Des agissements ordinaires pour un musicien.
Ce qu’on ne vous montre pas dans les faits divers, c’est la vie ordinaire des personnes vivant avec une schizophrénie. Car, oui, on peut se rétablir grâce à un diagnostic et des soins adaptés.
C’est le cas de Jules B., musicien et diagnostiqué à l’âge de 18 ans : “Quand j’ai reçu le diagnostic de ma schizophrénie, j’avais tellement de symptômes que je m’en rendais juste pas compte. C’est une maladie, un tsunami, c’est ravageur faut pas se mentir, c’est foudroyant mais vraiment, c’est pour le meilleur. C’est un vrai parcours de connaissance de soi qui est salvateur. Aujourd’hui j’ai une vie de papa avec une femme fantastique, dans un endroit où je vis bien, j’ai des hobbies, je fais de la musique. J’aime bien ma vie, j’aurais jamais imaginé d’autres happy end que ça. La schizophrénie, j’en parle positivement parce que j’ai eu un bon parcours de rétablissement. J’encourage les jeunes et les gens à essayer de prendre le meilleur et de se laisser guider, de sentir leur instinct. La santé d’une personne ne doit pas dépendre de l’image que les médias en donnent.”
Les clichés sont la principale barrière pour accéder tôt à un diagnostic et aux soins, et ainsi avoir la possibilité de vivre une vie ordinaire.
Jules Brischoux,
36 ans,
musicien
Témoignage
Liège : un schizophrène s’introduit dans l’appartement d’une femme avec une scie...
Et lui fabrique un placard sur-mesure en moins de deux heures.
Un sexagénaire se fait offrir de la cervelle par un schizophrène de 26 ans...
apprenti charcutier et qui aime bien ses clients.
Des collégiens se retrouvent coincés avec une schizophrène de 26 ans pendant 2h...
la durée moyenne d’un cours de physique chimie.